Compétence Photo Numéro 58, en kiosque le 29 avril 2017

Le Numéro 58 de Compétence Photo fait la part belle à la prise de vue en proposant pas moins de quatre grands dossiers. Le premier se consacre à la maîtrise de l’exposition en photographie et détaille sur 20 pages les 30 points-clés indispensables à connaître pour réussir ses images, qu’il s’agisse du choix de l’ouverture, de la vitesse ou encore de la sensibilité, les trois paramètres définissant le triangle d’exposition. Également sur 20 pages, le second dossier vous aide à bien composer en noir et blanc, en extérieur, de jour comme de nuit. Ce dossier fait suite à un précédent guide sur la retouche en noir et blanc. Pour les passionnés de studio et de portraits, Compétence Photo publie également un dossier sur les nombreux pièges rencontrés dans cette discipline et, bien entendu, les solutions pour les déjouer. Des cas concrets détaillés et richement illustrés pour que vos prochaines séances se déroulent sans écueil. Enfin, une nouvelle enquête, alimentée par les expériences de nombreux photographes, interroge sur la photographie de nu, entre censure et autocensure.
Côté pratique, Compétence Photo répond à la demande de nombreux lecteurs en publiant un guide de 16 pages sur le logiciel Capture One Pro 10. Que vous soyez débutant ou utilisateur avancé, ce dossier vous accompagne dans la maîtrise de l’application riche de fonctionnalités parfois uniques.
La rubrique Bricolage revient dans ce numéro avec la fabrication d’un bras de focalisation, dont l’utilisation est fortement recommandée pour les séances de portrait en studio.
Également au programme de ce Numéro 58 : le droit à l’image d’un individu dans une foule ainsi qu’un sujet de photojournalisme sur les reporters locaux au service des agences internationales.

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Compétence Photo n°58
116 PAGES • 6 € • 19 x 26 cm
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Bien photographier, c’est avant tout maîtriser la lumière. La qualité des capteurs, de la mesure d’exposition et de l’intelligence embarquée dans les processeurs est aujourd’hui telle que confier l’exposition aux automatismes de l’appareil semble raisonnable. Cela simplifie la prise de vues et laisse au photographe les rôles que lui seul peut tenir : composer, cadrer et déclencher. Nonobstant les inévitables échecs des automatismes lorsque les conditions de lumière sont délicates, ce serait oublier que l’ouverture et la vitesse ne sont pas que des paramètres techniques d’exposition. Vous désirez arrêter un mouvement ou au contraire réaliser une pose longue ? Fondre l’arrière-plan pour mettre en valeur votre sujet ? Il vous faut alors prendre le contrôle de la prise de vues et mobiliser les subtilités du triangle d’exposition. L’objectif de ce dossier, construit sous forme fragmentaire, est d’explorer les aspects techniques et les implications esthétiques de l’exposition afin de vous aider à les maîtriser.

Au programme :
• Comprendre l'exposition
• Ouverture
• Vitesse
• Sensibilité

Un dossier de 20 pages réalisé par Patrick Moll

Cadrer, c’est s’exprimer, choisir de ne montrer qu’une partie du monde soigneusement agencée en fonction de vos goûts, vos envies, vos idées ou votre
engagement. Cela dit, si on parle de langage en photographie, on constate rapidement qu’il s’agit finalement bien plus d’un dialecte un peu abstrait, beaucoup plus souple, changeant et soumis à interprétation que d’une véritable langue. La réalité n’étant pas reproductible, chaque image est unique. De même, nous avons un vécu propre et tous les spectateurs sont différents. Vous souhaitez pourtant raconter des histoires, faire passer des messages et transmettre des émotions : il est alors nécessaire de trouver des bases communes, de grandes lignes à suivre pour chaque ensemble de situations, ce que nous allons détailler dans ce dossier.
Si le noir et blanc est un genre à part entière, le jour et la nuit constituent deux cas de figure bien tranchés : il convient donc de s’interroger sur les spécificités de ces conditions. De plus, le monochrome change la lecture d’une image : en l’absence de couleur il ne reste que la luminance pour composer. D’un côté, la lumière omniprésente du jour baigne chaque élément, faisant ressortir une multitude de détails avec une source lumineuse toujours au-dessus du sol. De l’autre, l’obscurité dissimule un grand nombre d’éléments et simplifie les formes de la terre tandis que le ciel se dévoile. La lumière peut alors venir de toute part, de la Lune ou d’une lampe de poche, d’un crépuscule ou d’une ville. Autant de différences qui vous pousseront à adapter vos compositions.

Au programme :
• Pourquoi photographier en noir et blanc ?
• Composer en extérieur à la lumière du jour
• Composer de nuit à l'ombre des étoiles

Un dossier de 20 pages réalisé par Alexandre Parrot

Les photographies de nu sont généralement appréciées et valorisées parmi les amateurs comme les professionnels. Mais les images se confrontent à un cercle plus large que les initiés ; qu’il s’agisse du grand public, des réseaux sociaux, des galeries ou du monde de la publicité, les photos sont amenées à être diffusées. Or, selon le lieu de partage, les critères ne sont pas les mêmes, et certaines images seront tout simplement refusées, car jugées inadaptées. On parle de censure lorsque l’image est retirée ou masquée pour des raisons liées aux moeurs. Le corps relève en effet des sujets dits intimes voire sensibles, et ne se montre qu’en fonction de règles strictes, pas toujours explicites. Cette enquête propose donc d’examiner la situation actuelle : quelles
difficultés rencontre un photographe travaillant le nu ? Dans quelle mesure peut-il diffuser ses images sans subir de censure ? Pour répondre à ces questions, nous analyserons tout d’abord pourquoi le nu se prête à des restrictions et ce qui motive une censure potentielle. Nous verrons ensuite quelles formes prend aujourd’hui la censure, depuis le classique partage en ligne jusqu’à l’exposition dans un lieu public.

Au programme :
• L’origine des critères de censure
• Entre censure et autocensure

Une enquête de 16 pages réalisée par Julie de Waroquier

Vous ne parvenez pas à obtenir un fond bien noir – ou un fond bien blanc – dès la prise de vues ? Vos images révèlent des lumières trop plates ? Elles sont souvent floues dès que vous optez pour une grande ouverture ? Autant de pièges en photographie de studio que nous vous proposons de déjouer. Nous vous expliquerons également pourquoi le recours à certains accessoires – flashmètre, charte de gris, sonde, gaffer, etc. – est chaudement recommandé, et comment en tirer le meilleur bénéfice.

Un dossier de 10 pages réalisé par Hervé Cafournet

Loin d’être un simple convertisseur de fichiers Raw, Capture One Pro est aussi un très efficace gestionnaire de photothèque doublé d’un bon catalogueur. Dans un premier temps, faisons le tour des ressources du logiciel et posons les bases d’une organisation optimale du flux de travail d’un photographe, avant de mettre en pratique, dans un second temps, les outils mis à disposition.

Un dossier de 16 pages réalisé par Patrick Moll

Il y a deux ans, nous vous proposions de fabriquer un réflecteur parabolique focalisable, faisant appel à différentes compétences, notamment en couture. Cette fois, l’idée consiste à concevoir un système de focalisation prévu avec une monture standard pour flash de studio dans le but d’y installer une boîte parabolique profonde. Sur le marché, l’offre pour ce type de boîte s’étoffe progressivement, notamment chez Elinchrom (Deep Octa et Litemotiv), Jinbei (Deep Softbox), Phottix (Hexa-Para et Luna Deep Octa) ou encore Westcott (Zeppelin).

Un bricolage réalisé par Hervé Cafournet

En cette période de rassemblements en tous genres (politiques, sociaux, etc.), et avant que ne débutent les festivals estivaux, une question récurrente se pose : qu’en est-il du droit à l’image de l’individu dans une foule ?

Un article de Me Joëlle Verbrugge

Ils se nomment Walid, Bulent, Hussain, Burhan ou Aris ; ils sont passionnés d’images et peuvent travailler dans des régions interdites aux journalistes occidentaux. Les photoreporters étrangers ont montré leur force et fait leurs preuves en remportant de grands prix internationaux. Peut-on leur faire confiance ? Sont-ils engagés en tant que citoyens de pays en guerre ? Ont-ils la même approche que nous ? Nous avons côtoyé une poignée d’entre eux ; leur travail reste indispensable au fonctionnement des agences internationales.

Un article de Philippe Rochot


Compétence Photo n°58
116 PAGES • 6 € • 19 x 26 cm
100 % PRATIQUE

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