Aussi vaste que le ciel ©MERYL McMASTER
En cinquante éditions, les Rencontres d'Arles se sont toujours attachées à parcourir la diversité créative du monde de la photographie, tel un défricheur, afin de dénicher les talents de demain. Le parcours Émergences rassemble le fruit de ses recherches et débute au Canada, avec Meryl McMaster. Sa série, Aussi vaste que le ciel, nous emmène sur la terre de ses ancêtres auxquels elle tente de se reconnecter. À travers les paysages, qui agissent comme des capsules temporelles de savoir enfoui, ce travail fait écho au mouvement écoféministe des sorcières qui prône un retour aux sources pour retrouver un rythme en adéquation avec la nature et vivre pleinement son identité de femme.
Toujours au Canada, JJ Levine nous plonge dans le quotidien de ses proches issus de la communauté LGBTQ, désormais trentenaires, qui fondent chacun leur famille. Cette mise en lumière de la sphère de l'intime nous rappelle comment les enfants modifient nos vies et notre réalité, quelle que soit l'expression de notre genre et de notre sexualité.
Shinji Nagabe, depuis le Brésil, choisit la dérision, la caricature, pour mieux sourcer les désillusions politiques et sociales de nos sociétés actuelles à travers sa série La république des bananes. La distance essentielles créée par le grotesque de la banane facilite le questionnement posément, du rôle de chacun dans les directions choisies pour nos communautés et celles que nous serons amenés à choisir dans le futur.
Dans un registre bien différent, Guillaume Simoneau marche dans les pas d'Alfred Hitchcock en croisant différents rapports poétiques et symboliques aux oiseaux, où l’animal devient à la fois l’ami, l’alter ego, le protagoniste. Sa série Murder fait dialoguer les œuvres de sa mère, Jeanne d’Arc Fournier, avec celles du photographe japonais Masahisa Fukase : entre fascination pour les situations mêlées de vulnérabilité et de puissance et angoisse existentialiste.
Reportage au cœur d'une guerre qui enrôle des enfants ? Non. La série Kontakt de Maté Bartha nous fait découvrir un camp d'été hongrois où les enfants, âgés de dix à dix-huit ans apprennent la discipline, le patriotisme et l’utilisation d’armes de poing. La photographe questionne notre attitude à l’égard de la violence, de la guerre et de leur place dans notre société, sur nos principes et les limites de notre tolérance. À chacun son interprétation des images, mêlant des sentiments bien souvent contradictoires.
Retrouvez les expositions Émergences parmi les cinquante expositions des Rencontres qui fêteront à l'occasion, leur cinquantième édition, du 1er au 22 septembre 2019.
Rencontres d'Arles
1er Juillet au 22 septembre 2019
www.rencontres-arles.com
Toujours au Canada, JJ Levine nous plonge dans le quotidien de ses proches issus de la communauté LGBTQ, désormais trentenaires, qui fondent chacun leur famille. Cette mise en lumière de la sphère de l'intime nous rappelle comment les enfants modifient nos vies et notre réalité, quelle que soit l'expression de notre genre et de notre sexualité.
Shinji Nagabe, depuis le Brésil, choisit la dérision, la caricature, pour mieux sourcer les désillusions politiques et sociales de nos sociétés actuelles à travers sa série La république des bananes. La distance essentielles créée par le grotesque de la banane facilite le questionnement posément, du rôle de chacun dans les directions choisies pour nos communautés et celles que nous serons amenés à choisir dans le futur.
Dans un registre bien différent, Guillaume Simoneau marche dans les pas d'Alfred Hitchcock en croisant différents rapports poétiques et symboliques aux oiseaux, où l’animal devient à la fois l’ami, l’alter ego, le protagoniste. Sa série Murder fait dialoguer les œuvres de sa mère, Jeanne d’Arc Fournier, avec celles du photographe japonais Masahisa Fukase : entre fascination pour les situations mêlées de vulnérabilité et de puissance et angoisse existentialiste.
Reportage au cœur d'une guerre qui enrôle des enfants ? Non. La série Kontakt de Maté Bartha nous fait découvrir un camp d'été hongrois où les enfants, âgés de dix à dix-huit ans apprennent la discipline, le patriotisme et l’utilisation d’armes de poing. La photographe questionne notre attitude à l’égard de la violence, de la guerre et de leur place dans notre société, sur nos principes et les limites de notre tolérance. À chacun son interprétation des images, mêlant des sentiments bien souvent contradictoires.
Retrouvez les expositions Émergences parmi les cinquante expositions des Rencontres qui fêteront à l'occasion, leur cinquantième édition, du 1er au 22 septembre 2019.
Rencontres d'Arles
1er Juillet au 22 septembre 2019
www.rencontres-arles.com