Compétence Photo s'expose à la Coupe de France de Photographie Couleur 2016


par La rédaction, le Vendredi 1 Avril 2016


À l'occasion de la Coupe de France de Photographie Couleur de la Fédération Photographique de France, organisée cette année par le club photo isséen Zoom92130, le magazine Compétence Photo présente trois expositions produites ces dernières années : Les femmes de ma vie, Des portraits qui murmurent... et quelques oeuvres triangulaires, en partenariat avec Les Triangles Invisibles.

L'exposition aura lieu les samedi 2 avril et dimanche 3 avril
Lieu : Centre de l'Abbé Derry – Maison des Hauts d'Issy
Adresse : 16 rue de l'Abbé Derry, 92130 Issy les Moulineaux
Heures d'ouverture : 9h à 18h le samedi 2 avril • 9h à 12h le dimanche 3 avril
Plus d'informations : www.zoom92130.com

L'exposition "Les femmes de ma vie"

En 2015, Compétence Photo a lancé un appel à candidature sur le thème « Les femmes de ma vie ». Sa mère, son épouse, sa demi-sœur, sa grande sœur, ses deux voisines du premier, sa filleule, sa grand-mère, sa professeure d’anglais, son ostéopathe, sa marraine, ses modèles d’un jour. Ses amours de toujours. Autrement dit, « Les femmes de ma vie ».

Sur les 1200 participations reçues en l’espace de deux mois, le jury de professionnels a retenu soixante et une images, rassemblant pas moins d’une cinquantaine de photographes. Les tirages ont été réalisés sur des papiers d’art puis montés dans des cadres dorés tous différents. Une finition inédite rappelant notamment les entrées de certains manoirs britanniques ou encore les cabinets de curiosité.

L’exposition « Les femmes de ma vie » a précédemment été présentée au Salon de la Photo, à Paris, du 5 au 9 novembre 2015 et au Salon Rendez-Vous Image, à Strasbourg, du 22 au 24 janvier 2016.

L'exposition "Des portraits qui murmurent..."

En 2014, à l’occasion du Salon de la Photo, le magazine Compétence Photo a présenté l’exposition photographique intitulée Des portraits qui murmurent...
Constituée à l’origine de près de quarante petits formats et proposant une immersion sonore, celle-ci regroupe les travaux de six photographes repérés par la rédaction au cours de l’année, chacun traitant le sujet du portrait de manière singulière. Alors que Cécilia Charpentier explore le monde de l'enfance et de ses Ressemblances intimes, Marina Cavazza interpelle sur le rapport que toute femme entretient avec les autres, les objets et les lieux à travers une série d'autoportraits. Avec Nue, Martine Marras confronte notre regard à celui de femmes du monde entier posant sans le moindre artifice, sans la moindre anticipation. Diane Vo Ngoc poursuit sur le thème de la féminité mais cette fois en compagnie de musiciennes qui entretiennent ici et ailleurs la tradition en jouant avec des instruments rares issus de cultures différentes. Enfin, Sandrine Balade et Joël Cubas nous invitent au Burkina Faso à la rencontre d'enfants qui ont joué les comédiens d'un jour pour la réalisation de la série Je fais mon cinéma.

Les séries photographiques exposées à la Coupe de France :
• Martine Marras, Nue
• Diane Vo Ngoc, Notes traditionnelles du monde
• Cécilia Charpentier, Ressemblances intimes
• Sandrine Balade et Joël Cubas, Je fais mon cinéma

L’exposition « Des portraits qui murmurent » a été présentée au Salon de la Photo, à Paris, du 13 au 17 novembre 2014 et à la Galerie Nast, à Paris, du 17 au 31 mars 2016.

Les Triangles Invisibles

Le magazine Compétence Photo soutient Les Triangles Invisibles, un courant photographique né d'un constat simple : le triangle est la seule forme géométrique élémentaire quasi inexistante de toute l’histoire de la photographie. S’ensuit une interrogation ouverte à tous : quelle place souhaite-t-on désormais donner au format triangulaire en photographie ?
Dans le cadre de ce partenariat, Compétence Photo présente à la Coupe de France de Photographique Couleur la série Chardon Rouge de Julie Poncet, composée de trois tirages au format triangulaire.

Présentation
Le chardon symbolise la vierge, la vertu protégée, mais aussi l’herbe de la sorcière. La bouche, les mains et la nuque – qui constituent pour moi l’essence de la féminité – sont au centre de cette série. Les feuilles, qui viennent masquer une partie du visage, permettent de conserver une part de mystère, mais aussi de pudeur et de provocation. La féminité, tel un chardon rouge, transparaît tant par la délicatesse des gestes de la main, la courbe du cou, que la rougeur et la sensualité de la bouche. Pour autant, elle demeure en retrait, dans le flou, partiellement cachée au regard de l’observateur. Tel un fruit défendu, la femme n’ose pleinement s’exprimer. Est-ce de la timidité, de la gêne, une certaine pudeur ou est-elle contrainte à museler l’expression la plus affirmée de sa sensualité ?