© Laurent Miaille - Tous droits réservés
Suite aux délibérations avec le jury, constitué de Marc Montméat, Gérald Vidamment et du photographe-invité François-Régis Durand, nous vous dévoilons aujourd'hui le premier des trois lauréats de l'Acte V de L'Exposition Originale. Il s'agit de Laurent Miaille, présentant une photographie intitulée "Feel the wind".
Cette photographie fera l'objet d'une première publication dans le numéro 31 de Compétence Photo, disponible en kiosque d'ici fin octobre, ou tout début novembre.
Cette photographie fera l'objet d'une première publication dans le numéro 31 de Compétence Photo, disponible en kiosque d'ici fin octobre, ou tout début novembre.
© Ray Fritz
Une fois les délibérations terminées, chaque membre du jury a choisi son coup de cœur afin d'accompagner les photographies lauréates d'un commentaire expliquant ce qui a déterminé le choix du jury.
Le mot de François-Régis Durand à propos de la photographie de Laurent Miaille
"Dans la douce chaleur d’une fin d’après-midi, une île un peu perdue, un peu lointaine, vit ses dernières heures de vacances. Bientôt, il y aura la rentrée et les petites filles ne seront plus là pour lui chatouiller le dos en courant dans ses ruelles et sur ses plages… La brise n’aura plus à colporter de secrets volés à la bouche des femmes… Et le soleil perdant la partie contre les frimas ne réchauffera plus les vieilles mains des grands-mères… Comment ? Il n’y a pas tout cela sur la photo ? Il faut que je la regarde de nouveau, j’aurais juré… Elle est bien en couleur, non ? Je n’ai rien inventé… À l’heure où j’écris ces quelque lignes, je ne sais rien sur cette image, sinon que tout est là, à la seconde… Magnifique image, où le hors champ, l’invisible et l’absent participent de l’instant décisif… J’aurais aimé la faire cette photo, j’aurais aimé la vivre cette seconde d’éternité… Merci."
Le mot de François-Régis Durand à propos de la photographie de Laurent Miaille
"Dans la douce chaleur d’une fin d’après-midi, une île un peu perdue, un peu lointaine, vit ses dernières heures de vacances. Bientôt, il y aura la rentrée et les petites filles ne seront plus là pour lui chatouiller le dos en courant dans ses ruelles et sur ses plages… La brise n’aura plus à colporter de secrets volés à la bouche des femmes… Et le soleil perdant la partie contre les frimas ne réchauffera plus les vieilles mains des grands-mères… Comment ? Il n’y a pas tout cela sur la photo ? Il faut que je la regarde de nouveau, j’aurais juré… Elle est bien en couleur, non ? Je n’ai rien inventé… À l’heure où j’écris ces quelque lignes, je ne sais rien sur cette image, sinon que tout est là, à la seconde… Magnifique image, où le hors champ, l’invisible et l’absent participent de l’instant décisif… J’aurais aimé la faire cette photo, j’aurais aimé la vivre cette seconde d’éternité… Merci."