Pascal Nitkowski, premier photographe-invité de L’Exposition Originale

Pour le premier acte de L’Exposition Originale, Marc Montméat et Gérald Vidamment ont choisi Pascal Nitkowski en tant que photographe-invité et membre du jury de l’Acte I. Né à Dreux, il poursuit dès 1989 des études aux Gobelins, élit domicile dans plusieurs villes de France avant de décider très récemment de s’installer à Nantes. Photographe de presse durant sept ans, il a évolué dans des domaines très différents, de la mode au sport, en passant par la photographie animalière, notamment avec sa série « Animageries ». En 1999, il reçut le 1er Prix Ilford puis fut lauréat SFR Jeunes Talents quelques années plus tard. En 2010, il fit partie des trente photographes sélectionnés par Compétence Photo pour participer au projet de La Correspondance Visuelle, présentée en avant-première au Salon de la Photo 2010 puis au Salon International de la Photo de Riedisheim, notamment.
Largement influencé par les photographes humanistes, Pascal Nitkowski emporte très souvent avec lui son appareil photo dans la rue, privilégiant la rencontre avec les autres tout en ne laissant pas échapper la prise d’instantanés sauvages.

La photographie « Ours », choisie par Marc Montméat et la rédaction de Compétence Photo, est issue d’une série baptisée « Animageries », présentée ci-dessous et accompagnée d’un texte de Christine Nicolaus.

Conjointement à L'Exposition Originale, Compétence Photo a souhaité proposer à chaque photographe-invité d'être exposé dans une ville de province.
La série "Animageries" de Pascal Nitkowski est donc exposée du 1er au 29 février à la Maison Akabi, à Nantes, dans le cadre des Irréelles de Compétence Photo.
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« Mon projet s’est construit telle une évidence : un animal, une image, une « animagerie » comme un livre d’image, un abécédaire qui se décline jusqu’au z de zèbre, et ouvre notre imaginaire sur les grandes plaines calcinées de soleil, où l’aube se lève rose et où le soleil ensanglante la terre. Cette terre d’Afrique d’où l’humanité a jailli, cette terre féconde où crinière, cou délié, zébrures et trompe peuplent notre bestiaire occidental.
Car l’Afrique est dans nos mémoires, l’Afrique, notre berceau natal, en équilibre instable sur la Rift Valley, l’Afrique, personnifiée par ses animaux, pourvoyeur de puissants rêves d’exotisme, néanmoins si familiers.
Deux zèbres en peinture rupestre, un ours en puissance perpétuelle, un gorille tout en réflexion, une girafe à la douceur ineffable, tout est miracle de beauté et semble ... d’éternité !
Pourtant, combien d’espèces ont-elles déjà disparu ? En liberté ou en captivité, l’homme, le dernier-né, a décimé, par ignorance, pour son profit immédiat, par esprit de supériorité, mettant ainsi en péril cette délicieuse diversité.
Et demain ? Puisse l’Afrique et sa faune nous faire longtemps encore rêver ! » Christine Nicolaus

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