Compétence Photo et La Galerie L'Area se sont associés pour exposer durant deux mois trois photographes, suivis depuis plusieurs années par le magazine. Parmi eux, le photographe girondin Alain Laboile, qui fut l'un des lauréats du Prix Compétence Photo / Leica Store Paris, organisé par le magazine et exposé au Salon de la Photo 2011.
Pour les Irréelles #5, Alain Laboile exposera à la Galerie L'Area une sélection de ses photographies autour du thème de la famille. Présent le 7 septembre prochain pour la lecture de portfolios et le vernissage, Alain a accepté de répondre à quelques questions sur son travail.
Pour les Irréelles #5, Alain Laboile exposera à la Galerie L'Area une sélection de ses photographies autour du thème de la famille. Présent le 7 septembre prochain pour la lecture de portfolios et le vernissage, Alain a accepté de répondre à quelques questions sur son travail.
© Alain Laboile - Tous droits réservés
© Olyana Laboile
Quel regard portes-tu aujourd'hui sur ton travail ?
Alain Laboile : C'est le regard des autres qui a construit le mien. J'ai amorcé cette veine photographique sans démarche particulière. Ce sont les retours, les premiers commentaires après le partage sur les réseaux sociaux qui ont pointé l'intemporalité et le caractère universel de mes photos "de famille". Ma production régulière d'images a abouti à la création d'un journal photographique, une sorte de chronique quotidienne de ma vie de famille. J'ai parfois le sentiment que mon travail s'apparente à celui d'un reporter immergé dans son sujet photographique, avec un luxe d'opportunités.
C'est ta première exposition dans une galerie. Comment appréhendes-tu cette opportunité ?
Cette occasion de présenter mon travail en galerie me semble intervenir à une période propice. En effet, je pense avoir généré une matière photographique suffisante, et les sollicitations allant grandissant l'opportunité d'exposer agit tel un stimulus pour aborder l'étape de la vente de tirages. D'autre part, cela offre la possibilité de défricher le territoire inconnu qui sépare la photographie sur écran d'ordinateur du tirage d'art accroché au mur de la galerie.
Qu'est-ce qui a motivé ton choix dans la sélection des photographies qui seront exposées à la galerie L'Area du 7 septembre au 3 novembre prochains ?
Si certains clichés sont incontournables car ils ont ouvert la série ("En attendant le facteur", notamment) et que j'y suis très attaché, d'autres se sont imposés par leur notoriété. Ce sont des images régulièrement plébiscitées sur le web ("Reservoir chickens" ou "Mon copain"). Il s'agit au final d'une sélection non chronologique, mue davantage par l'instinct que par la réflexion.
Comment perçois-tu la démarche entreprise par Compétence Photo à travers les Irréelles et qu'est ce qui t'intéresse plus particulièrement dans celle-ci ?
Ayant eu l'opportunité géographique de participer aux Irréelles de Bordeaux, j'ai pu constater que la politique du magazine Compétence Photo est transposée à la vie réelle. Le partage, le dialogue, l'accompagnement des photographes émergents, la convivialité, la simplicité sont au rendez-vous. C'est l'Humanité qui prédomine. Je suis particulièrement sensible à la rencontre de photographes issus d'univers différents dont je peux ensuite appréhender le travail en y associant un visage, une voix, un sourire.
Alain Laboile : C'est le regard des autres qui a construit le mien. J'ai amorcé cette veine photographique sans démarche particulière. Ce sont les retours, les premiers commentaires après le partage sur les réseaux sociaux qui ont pointé l'intemporalité et le caractère universel de mes photos "de famille". Ma production régulière d'images a abouti à la création d'un journal photographique, une sorte de chronique quotidienne de ma vie de famille. J'ai parfois le sentiment que mon travail s'apparente à celui d'un reporter immergé dans son sujet photographique, avec un luxe d'opportunités.
C'est ta première exposition dans une galerie. Comment appréhendes-tu cette opportunité ?
Cette occasion de présenter mon travail en galerie me semble intervenir à une période propice. En effet, je pense avoir généré une matière photographique suffisante, et les sollicitations allant grandissant l'opportunité d'exposer agit tel un stimulus pour aborder l'étape de la vente de tirages. D'autre part, cela offre la possibilité de défricher le territoire inconnu qui sépare la photographie sur écran d'ordinateur du tirage d'art accroché au mur de la galerie.
Qu'est-ce qui a motivé ton choix dans la sélection des photographies qui seront exposées à la galerie L'Area du 7 septembre au 3 novembre prochains ?
Si certains clichés sont incontournables car ils ont ouvert la série ("En attendant le facteur", notamment) et que j'y suis très attaché, d'autres se sont imposés par leur notoriété. Ce sont des images régulièrement plébiscitées sur le web ("Reservoir chickens" ou "Mon copain"). Il s'agit au final d'une sélection non chronologique, mue davantage par l'instinct que par la réflexion.
Comment perçois-tu la démarche entreprise par Compétence Photo à travers les Irréelles et qu'est ce qui t'intéresse plus particulièrement dans celle-ci ?
Ayant eu l'opportunité géographique de participer aux Irréelles de Bordeaux, j'ai pu constater que la politique du magazine Compétence Photo est transposée à la vie réelle. Le partage, le dialogue, l'accompagnement des photographes émergents, la convivialité, la simplicité sont au rendez-vous. C'est l'Humanité qui prédomine. Je suis particulièrement sensible à la rencontre de photographes issus d'univers différents dont je peux ensuite appréhender le travail en y associant un visage, une voix, un sourire.
© Alain Laboile - Tous droits réservés
© Alain Laboile - Tous droits réservés
© Alain Laboile - Tous droits réservés
Quelques liens de plus...
Les rencontres Irréelles #5 à Nice
La Galerie L'Area
Le site d'Alain Laboile
Les deux autres photographes exposés lors des Irréelles #5 à Nice
La Galerie L'Area
Le site d'Alain Laboile
Les deux autres photographes exposés lors des Irréelles #5 à Nice