François-Régis Durand, photographe-invité de l'Acte V de L'Exposition Originale

Pour le cinquième et dernier acte de L’Exposition Originale, Marc Montméat et Gérald Vidamment ont proposé à François-Régis Durand d'être photographe-invité et membre du jury de l’Acte V. Personnage ô combien atypique, François-Régis cultive depuis toujours l'envie de rencontres, qu'elles aient lieu en bas de chez lui, dans la rue, ou à plusieurs milliers de kilomètres. Cette envie, il la nourrit d'images, d'instantanés. En 2010, il fut remarqué par SFR Jeunes Talents et décrocha le Grand Prix, qui lui permit notamment de réaliser une exposition aux Rencontres d'Arles et de bénéficier d'une présence remarquée à Paris Photo, la foire internationale de la photographie. La même année, Compétence Photo le sélectionna pour rejoindre le projet de "La Correspondance Visuelle", présenté pour la première fois au Salon de la Photo en novembre 2010, et déjà à l'époque parrainé par le photographe Marc Montméat.

Nous ne pouvions donc que nous réjouir que François-Régis accepte de rejoindre le jury de L'Exposition Originale et ainsi de contribuer aux délibérations de l'Acte V.

Le mot de François-Régis Durand
"Je râle, je critique, je me moque, je la ramène, je suis imbuvable et impudique, j'engueule tout le monde, je pousse les gens dans leurs derniers retranchements… Et pourtant, si vous saviez comme je les aime, comme je vous aime, vous et vos histoires, et même vos photographies, petites ou grandes. Ah oui, et j'avais oublié… Je suis un peu excessif… Un jour, j'ai rencontré un monsieur, il s'occupe de photographie… Je crois que j'ai tout fait pour ne pas qu'il m'apprécie plus qu'il ne faut… Comme je le fais avec tout le monde… Et pourtant, il ne m'a jamais oublié… Alors quand il m'a demandé une dernière fois d'être là, j'ai répondu présent, pour lui, pour vous, parce que comme je l'ai dit, je vous aime, vous et votre satanée photographie.
L'instant décisif, qu'est-ce ?… Je pense que l'on s'est tous cassé les dents sur cette question… Je ne sais plus trop ce qu'a dit notre ami "Henri", et ne veux surtout pas m'en souvenir… Disons : quand l'équilibre parfait de tout ce qui va recourir à nous traduire une émotion photographique est réuni dans un ultime 125e de seconde… Car l'instant décisif repose forcément sur la notion de temps et de hasard contrôlé, excluant par la même toutes photos posées, manigancées, mises en scène… Mais à vous de me détromper… avec bonheur. J'ai dû en réussir trois, quatre, en deux ans… et n'en dirai pas plus… "

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