Les parrains de l'exposition

Bien souvent la photographie est une activité se pratiquant en solitaire où chacun exprime sa créativité avec sa technique, son matériel, ses recettes, son style. Autant d’outils qui ne sont que des moyens de servir son propos. Seul face à la réalité du monde qui l’entoure, le photographe n’a finalement que peu d’occasions de confronter son regard à celui des autres artisans de l’image. Et pourtant, nous sommes nombreux à vouloir donner la parole au monde qui nous entoure. C’est de ce constat qu’est venue l’idée de créer une correspondance entre photographes.
Le travail consistera à s’approprier une facette de l’autre tout en nous délivrant une image représentative de ses recherches personnelles. Reprendre des éléments graphiques, de couleurs, de lumière, de mises au point, de formats… Tout est permis pourvu que chacun puisse s’exprimer dans le cadre de ce qui va constituer une « chaîne » d’images. L’objectif n’est pas de comparer la qualité du travail des uns et des autres, ou de rentrer dans une concurrence subjective. Au contraire, ceux qui souhaiteront participer devront être prêts à jouer avec l’image, à comprendre l’univers de son voisin, afin de construire une véritable mise en commun.
A travers cette construction qui se veut linéaire, c’est une humble tentative de réponse à la question de ce que peut dire la photographie aujourd’hui sur le monde.

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Le respect de l'individu dans chaque culture n’est-il pas la clé de la nouvelle photo humaniste ? Apprendre à faire des photos, c'est d'abord apprendre à ne pas en faire et trouver patiemment la bonne distance avec son sujet au bon instant.

Soutenir la photographie documentaire humaniste est un devoir civique autant qu'artistique. Voilà pourquoi je suis avec ce projet.

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