© Yoann Bargoin - Tous droits réservés
Suite aux délibérations avec le jury, constitué de Marc Montméat, Gérald Vidamment et du photographe-invité Alain Laboile, nous vous dévoilons aujourd'hui le second des quatre lauréats de l'Acte III de L'Exposition Originale. Il s'agit de Yoann Bargoin, présentant une photographie intitulée "Caprice, c'est fini".
Cette photographie fera l'objet d'une première publication dans le numéro 29 de Compétence Photo, disponible en kiosque à partir du 3 juillet 2012, et sera ensuite exposée au Salon de la Photo 2012, du 8 au 12 novembre 2012.
Cette photographie fera l'objet d'une première publication dans le numéro 29 de Compétence Photo, disponible en kiosque à partir du 3 juillet 2012, et sera ensuite exposée au Salon de la Photo 2012, du 8 au 12 novembre 2012.
© Olyana Laboile
Une fois les délibérations terminées, chaque membre du jury a choisi son coup de cœur afin d'accompagner les photographies lauréates d'un commentaire expliquant ce qui a déterminé le choix du jury.
Le mot d'Alain Laboile à propos de la photographie de Yoann Bargoin
J’ai eu un vrai coup de cœur pour cette photo, c’est d’ailleurs un caprice auquel nous avons tous succombé. Le cadrage est parfait, ce cri du cœur, cette bouche entrouverte nous happe. L’index pointe l’objet du désir tandis que le regard suppliant à l’opposé nous projette hors du cadre. On comprend alors que la sucette qu’elle vient d’obtenir ne suffit plus, et qu’il lui faut maintenant ce trésor de boîte à couture. Elle sait qu’avec la personne qui tient l’appareil photo elle n’a aucune chance de l’obtenir, alors elle se tourne instinctivement vers la bonne personne, celle qui dit oui, oui aux beaux manteaux et aux sucettes à la fraise. Dans cette photographie, l’imaginaire est stimulé par l’absence de repère temporel. Les objets dans la vitrine, les vêtements et la coiffure de l’enfant forment un ensemble cohérent enveloppé dans un noir et blanc très réussi. Il est alors aisé de s’imaginer la famille, et de composer l’histoire.
Le mot d'Alain Laboile à propos de la photographie de Yoann Bargoin
J’ai eu un vrai coup de cœur pour cette photo, c’est d’ailleurs un caprice auquel nous avons tous succombé. Le cadrage est parfait, ce cri du cœur, cette bouche entrouverte nous happe. L’index pointe l’objet du désir tandis que le regard suppliant à l’opposé nous projette hors du cadre. On comprend alors que la sucette qu’elle vient d’obtenir ne suffit plus, et qu’il lui faut maintenant ce trésor de boîte à couture. Elle sait qu’avec la personne qui tient l’appareil photo elle n’a aucune chance de l’obtenir, alors elle se tourne instinctivement vers la bonne personne, celle qui dit oui, oui aux beaux manteaux et aux sucettes à la fraise. Dans cette photographie, l’imaginaire est stimulé par l’absence de repère temporel. Les objets dans la vitrine, les vêtements et la coiffure de l’enfant forment un ensemble cohérent enveloppé dans un noir et blanc très réussi. Il est alors aisé de s’imaginer la famille, et de composer l’histoire.