© Clément Darrasse - Tous droits réservés
Dans le cadre de la thématique "Huis-Clos" organisée par le festival MAP Toulouse, Compétence Photo s'est également associé à l'appel à projet "Une histoire", où il était proposé aux photographes de soumettre une série photographique sur le thème du huis-clos, et racontant une histoire. À l'issue des délibérations, c'est le travail de Clément Darrasse, intitulé Woolscape, qui a été choisi à l'unanimité par les membres du jury, composé d'Ulrich Lebeuf, photographe à l'agence Myop, Jean-Luc Marty, président d'honneur du festival, et Gérald Vidamment, rédacteur en chef de Compétence Photo. Cette série sera présentée et exposée lors de la cinquième édition du festival MAP, du 1er au 30 septembre 2013.
La série Woolscape, de Clément Darrasse
Voici une approche de l'intime particulièrement intrigante. L'espace de vie, déjà. Évoluant tantôt en extérieur tantôt en intérieur, il se voit parfaitement délimité - un couple, un appareil, un fil - tout en s'inscrivant dans un paysage migratoire, où vents et envie de l'instant ont raison d'une trajectoire attendue. On suit alors le cheminement d'une roulotte sans roue et de ses occupants lunaires.
Vient ensuite le rapport entretenu avec le spectateur. L'intime se veut ici partagé, sans mot et sur l'instant. La vie se dévoile sur un fil, silencieusement. Si la distance de l'intime est préservée, l'invitation à le surprendre suit une trajectoire pour le coup inattendue. Et quand dans "La loge" se dessine soudain par réflexion dans le miroir les contours d'une chambre, le spectateur se réalise dans son propre huis-clos, épié par ce couple que ne le quitte désormais plus des yeux. Gérald Vidamment
La série Woolscape, de Clément Darrasse
Voici une approche de l'intime particulièrement intrigante. L'espace de vie, déjà. Évoluant tantôt en extérieur tantôt en intérieur, il se voit parfaitement délimité - un couple, un appareil, un fil - tout en s'inscrivant dans un paysage migratoire, où vents et envie de l'instant ont raison d'une trajectoire attendue. On suit alors le cheminement d'une roulotte sans roue et de ses occupants lunaires.
Vient ensuite le rapport entretenu avec le spectateur. L'intime se veut ici partagé, sans mot et sur l'instant. La vie se dévoile sur un fil, silencieusement. Si la distance de l'intime est préservée, l'invitation à le surprendre suit une trajectoire pour le coup inattendue. Et quand dans "La loge" se dessine soudain par réflexion dans le miroir les contours d'une chambre, le spectateur se réalise dans son propre huis-clos, épié par ce couple que ne le quitte désormais plus des yeux. Gérald Vidamment