Photos : © Jonas Wresch - Tous droits réservés
Organisé dans le cadre des Promenades Photographiques de Vendôme et soutenu par Compétence Photo, le Prix Mark Grosset récompense chaque année deux étudiants issus d'écoles de photographie internationales. Pour cette nouvelle édition, le lauréat de la catégorie Reportage se nomme Jonas Wresch. Suivant un cursus à l'University of Applied Sciences and Arts de Hanovre, ce jeune photographe allemand a remporté le prix avec une série intitulée Toribio.
Comme il explique, "bien que la situation de la sécurité en Colombie se soit grandement améliorée au cours des quinze dernières années, que le tourisme international soit à la hausse et que le gouvernement ait négocié la paix avec l'organisation de la guérilla des FARC, le pays traverse une période très délicate entre guerre et post-conflit.
La municipalité de Toribio a toujours été un cas de test dans le conflit en Colombie. Au cours des cinq cents dernières années, la tribu indigène "Nasa" a développé un solide mécanisme d'autodéfense qui a conduit à la fondation officielle de la garde indigène en 2001. Le groupe de plus de sept cents hommes, de femmes et d'enfants bénévoles, a trouvé leur propre voie sans armes pour résister aux menaces constantes."
Il ajoute : "Portant uniquement le "bastón", un bâton en bois, comme un symbole de leur autorité, leur responsabilité est de contrôler les entrées et sorties du territoire, trouver et arrêter les criminels, protéger la population au cours des combats, la libération des otages et même récupérer et détruire les mines terrestres."
Le jury était cette année constitué de : Philippe Pavageau (édition Nature Humaine), Marc Simon (responsable du service photo VSD), Molly Benn (rédactrice en chef blog Our age is Thirteen), Philippe Rochot (grand reporter), Alisa Resnik (photographe) Claudia Zels (iconographe et présidente de l’ANI) et Gérald Vidamment (directeur de la rédaction Compétence Photo).
Comme il explique, "bien que la situation de la sécurité en Colombie se soit grandement améliorée au cours des quinze dernières années, que le tourisme international soit à la hausse et que le gouvernement ait négocié la paix avec l'organisation de la guérilla des FARC, le pays traverse une période très délicate entre guerre et post-conflit.
La municipalité de Toribio a toujours été un cas de test dans le conflit en Colombie. Au cours des cinq cents dernières années, la tribu indigène "Nasa" a développé un solide mécanisme d'autodéfense qui a conduit à la fondation officielle de la garde indigène en 2001. Le groupe de plus de sept cents hommes, de femmes et d'enfants bénévoles, a trouvé leur propre voie sans armes pour résister aux menaces constantes."
Il ajoute : "Portant uniquement le "bastón", un bâton en bois, comme un symbole de leur autorité, leur responsabilité est de contrôler les entrées et sorties du territoire, trouver et arrêter les criminels, protéger la population au cours des combats, la libération des otages et même récupérer et détruire les mines terrestres."
Le jury était cette année constitué de : Philippe Pavageau (édition Nature Humaine), Marc Simon (responsable du service photo VSD), Molly Benn (rédactrice en chef blog Our age is Thirteen), Philippe Rochot (grand reporter), Alisa Resnik (photographe) Claudia Zels (iconographe et présidente de l’ANI) et Gérald Vidamment (directeur de la rédaction Compétence Photo).
