Toucher l'imaginaire du bout de l'objectif. L'apprivoiser, pour mieux le capturer. Puis le laisser échapper au regard, et s'égarer ailleurs. Laurent Lavergne dessine ses images comme il peint ses rêves. En levant les yeux pour scruter le ciel à la recherche d'histoires aussi invisibles qu'improbables. Quand celles-ci s'écrivent devant lui, il se laisse porter jusqu'à l'instant où le réel se dissipe enfin et l'inimaginable se produit. "S'il y a beaucoup de post-traitement sur chacune de mes photos, en revanche il n'y a aucun montage", assure-t-il. "Cette série photographique, c'est comme une petite collection poétique, empreinte de préciosité, de ce qu'il m'a été donné à voir en levant les yeux vers le ciel. Des petits instants éphémères, d’émerveillements, où tout d'un coup l'imaginaire transperce le réel. Pour moi, l'acte de photographier est constitué de deux attitudes antinomiques. C'est à la fois un moment d'égarement, une recherche d'évasion pour échapper au réel, mais c'est aussi une façon de le capturer, de l'emprisonner, à jamais".
"Ces précieux", comme Laurent Lavergne les prénomme, seront exposés pour la première fois à l'Espace Beaurepaire, à Paris, dans le cadre de la troisième édition des Échappées Belles, du 18 au 24 mars 2013, avec le soutien de Compétence Photo. Les travaux de six autres photographes seront également présentés à cette occasion : Marc Lamey, Kate Polin, Céline Médina, Thomas Subtil, Adeline Spengler, Daniel Nowak et Philippe Erard.
"Ces précieux", comme Laurent Lavergne les prénomme, seront exposés pour la première fois à l'Espace Beaurepaire, à Paris, dans le cadre de la troisième édition des Échappées Belles, du 18 au 24 mars 2013, avec le soutien de Compétence Photo. Les travaux de six autres photographes seront également présentés à cette occasion : Marc Lamey, Kate Polin, Céline Médina, Thomas Subtil, Adeline Spengler, Daniel Nowak et Philippe Erard.
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