© Cerise Doucède - Tous droits réservés
Que laisserait notre civilisation derrière elle et à quoi ressembleraient nos nouvelles terres, si, poussés par un monde devenu invivable, nous devions quitter notre planète pour en conquérir une nouvelle ? Réunis par le commissaire Julien Hory, le duo Simon Bordbeck et Lucie de Barbuat, et la photographe Cerise Doucède répondent chacun à un pan de cette question au sein de l’exposition Présence humaine.
Dans Memories of a silent world, de Bordbeck & de Barbuat, quelques rescapés – ou plutôt quelques oubliés – errent, seuls, dans des espaces urbains habituellement remplis de vie, à l’instar de la Place de l’Opéra à Paris. Les temps longs d’exposition – plusieurs heures – ont fait disparaître toute activité humaine, nous rendant aussi éphémères au sein de notre civilisation que sur l’échelle des temps géologiques. Les lieux recouvrent une certaine sérénité pourtant teintée d’inquiétude.
Dans la seconde partie de l’exposition, Les nouvelles terres de Cerise Doucède sont encore plus exemptes d’êtres humains. Les couleurs et matières révélées de ces futurs mondes, hésitant entre l’organique et le minéral, déstabilisent. La photographe propose une projection de ce que pourrait être les teintes d’une exoplanète, selon sa composition, son atmosphère et le type d’étoile mère qui l’illuminerait. Le vert et le bleu dominant la palette terrestre laisseraient ainsi la place au rouge, au violet voire au noir. Avec ces images pourtant bien terrestres, Cerise Doucède effrite nos repères et ainsi notre sentiment de sécurité.
Départ comme arrivée semblent incertains.
Ségolène Brossette Galerie
Exposition • Brodbeck & de Barbuat • Cerise Doucède
Présence humaine - Un monde pour plusieurs planètes
15 rue Guénégaud 75006 Paris
du 29 octobre au 30 novembre 2019
Entrée libre, du mardi au samedi
segolenebrossette.com
Dans Memories of a silent world, de Bordbeck & de Barbuat, quelques rescapés – ou plutôt quelques oubliés – errent, seuls, dans des espaces urbains habituellement remplis de vie, à l’instar de la Place de l’Opéra à Paris. Les temps longs d’exposition – plusieurs heures – ont fait disparaître toute activité humaine, nous rendant aussi éphémères au sein de notre civilisation que sur l’échelle des temps géologiques. Les lieux recouvrent une certaine sérénité pourtant teintée d’inquiétude.
Dans la seconde partie de l’exposition, Les nouvelles terres de Cerise Doucède sont encore plus exemptes d’êtres humains. Les couleurs et matières révélées de ces futurs mondes, hésitant entre l’organique et le minéral, déstabilisent. La photographe propose une projection de ce que pourrait être les teintes d’une exoplanète, selon sa composition, son atmosphère et le type d’étoile mère qui l’illuminerait. Le vert et le bleu dominant la palette terrestre laisseraient ainsi la place au rouge, au violet voire au noir. Avec ces images pourtant bien terrestres, Cerise Doucède effrite nos repères et ainsi notre sentiment de sécurité.
Départ comme arrivée semblent incertains.
Ségolène Brossette Galerie
Exposition • Brodbeck & de Barbuat • Cerise Doucède
Présence humaine - Un monde pour plusieurs planètes
15 rue Guénégaud 75006 Paris
du 29 octobre au 30 novembre 2019
Entrée libre, du mardi au samedi
segolenebrossette.com