Samedi 24 mars, Paris. 14h54 Le titre de "La Photographie de l'Année 2012" est attribué à la photographie de Rémi Ochlik. Il succède ainsi à Frédéric Sautereau, auteur de la Photographie de l'Année 2011.
Le jury a retenu cette année une image poignante qui, au-delà de sa qualité, rend hommage à un photographe mort le mois dernier en Syrie alors qu'il était en reportage. Âgé de seulement vingt-huit ans, Rémi Ochlik avait créé en 2005 avec Christophe Bertolin et Grégory Boissy l'agence IP3 Press. "I" comme "independant". "P" comme "photographers". "3", comme trois amis convaincus que le photojournalisme a, plus qu'un avenir, une véritable raison d'être. Durant sept ans, cette agence a couvert de grands sujets d'actualité internationale, notamment le Printemps arabe, mais également politique, sociale et économique. Aujourd'hui, sur le site d'IP3 Press, on peut lire : "Il laisse un vide immense. Plus qu'un collègue, nous avons perdu notre ami." Espérons que cette jeune agence puisse se relever de cette tragédie, afin de poursuivre cette quête pour la liberté d'expression et de ne pas oublier que Rémi Ochik, comme ses collègues, trouvait sa raison de vivre dans le devoir d'informer.
>> Voir le reportage vidéo réalisé par Compétence Photo
Le jury a retenu cette année une image poignante qui, au-delà de sa qualité, rend hommage à un photographe mort le mois dernier en Syrie alors qu'il était en reportage. Âgé de seulement vingt-huit ans, Rémi Ochlik avait créé en 2005 avec Christophe Bertolin et Grégory Boissy l'agence IP3 Press. "I" comme "independant". "P" comme "photographers". "3", comme trois amis convaincus que le photojournalisme a, plus qu'un avenir, une véritable raison d'être. Durant sept ans, cette agence a couvert de grands sujets d'actualité internationale, notamment le Printemps arabe, mais également politique, sociale et économique. Aujourd'hui, sur le site d'IP3 Press, on peut lire : "Il laisse un vide immense. Plus qu'un collègue, nous avons perdu notre ami." Espérons que cette jeune agence puisse se relever de cette tragédie, afin de poursuivre cette quête pour la liberté d'expression et de ne pas oublier que Rémi Ochik, comme ses collègues, trouvait sa raison de vivre dans le devoir d'informer.
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© Rémi Ochlik
Note de la rédaction : l'organisation des Photographies de l'Année a souhaité préciser que les délibérations du jury se sont tenues avant le décès du photographe et que les photographies ont été jugées à l'aveugle, toutes catégories confondues.