Le Grand Palais (Paris) • Photos © Sacha Luisada
À l'occasion du Salon de la Photo 2023, le magazine Compétence Photo et la Fondation Marcel Bleustein-Blanchet de la Vocation présentent une exposition exceptionnelle de Sacha Luisada, intitulée Au cœur de l'architecture. Présenté pour la première fois à Paris, venez découvrir ce travail étonnant de coupes photographiques des plus beaux monuments de la capitale sur le stand B15.
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>> RENCONTREZ Sacha Luisada
L'auteur sera présent toute la journée du dimanche 8 octobre
pour échanger avec le public.
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L’idée de ce projet est née en novembre 2020 lorsque Sacha Luisada a eu l’opportunité de passer une journée seul dans le Grand Palais. Il s’est alors demandé comment représenter ce monument en une unique photographie. Son immensité, son vide, son dôme vitré, mais aussi sa façade.
Ayant suivi une formation d’architecte avant de devenir photographe, sa réflexion s’orienta en ce sens : afin de représenter de manière globale un édifice, il faut dessiner le plan ou la coupe. Cependant, on y perd alors la notion de profondeur. C’est là que Sacha a pensé à un outil utilisé plus rarement : la coupe-perspective.
L’objectif était de réaliser une représentation semblable grâce à la photographie. Lauréat de la Fondation de la Vocation 2021, Sacha a pu réaliser deux prises de vue de chaque édifice : une de l’extérieur et une de l’intérieur. S’en est suivi un travail de photomontage dans le but de tisser ces fameuses coupes photographiques.
À travers ce procédé, Sacha souhaite ouvrir au grand public l’intérieur de lieux riches d’histoire, de culture, de pouvoir et d’architecture. Cette confrontation du caché et de l’apparent oppose une enveloppe architecturale parfois ancienne et austère à un coeur plus moderne et coloré. Une fois à l’intérieur, les détails sont sublimés par la lumière.
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>> RENCONTREZ Sacha Luisada
L'auteur sera présent toute la journée du dimanche 8 octobre
pour échanger avec le public.
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L’idée de ce projet est née en novembre 2020 lorsque Sacha Luisada a eu l’opportunité de passer une journée seul dans le Grand Palais. Il s’est alors demandé comment représenter ce monument en une unique photographie. Son immensité, son vide, son dôme vitré, mais aussi sa façade.
Ayant suivi une formation d’architecte avant de devenir photographe, sa réflexion s’orienta en ce sens : afin de représenter de manière globale un édifice, il faut dessiner le plan ou la coupe. Cependant, on y perd alors la notion de profondeur. C’est là que Sacha a pensé à un outil utilisé plus rarement : la coupe-perspective.
L’objectif était de réaliser une représentation semblable grâce à la photographie. Lauréat de la Fondation de la Vocation 2021, Sacha a pu réaliser deux prises de vue de chaque édifice : une de l’extérieur et une de l’intérieur. S’en est suivi un travail de photomontage dans le but de tisser ces fameuses coupes photographiques.
À travers ce procédé, Sacha souhaite ouvrir au grand public l’intérieur de lieux riches d’histoire, de culture, de pouvoir et d’architecture. Cette confrontation du caché et de l’apparent oppose une enveloppe architecturale parfois ancienne et austère à un coeur plus moderne et coloré. Une fois à l’intérieur, les détails sont sublimés par la lumière.
Théâtre de l'Odéon (Paris)
Ouvrir au grand public l’intérieur de lieux riches d’histoire, de culture et de pouvoir
Sur quels critères as-tu sélectionné les lieux de prise de vue ?
Sacha Luisada : Pour que le principe de la coupe photographique puisse fonctionner, j’avais plusieurs critères de sélection imposés. En premier lieu, le bâtiment devait contenir un grand volume vide dans les trois dimensions : hauteur, largeur et longueur. Ensuite, il devait être opaque depuis l’extérieur afin que cette coupe permette justement de redonner son cœur à la ville. Enfin, j’ai choisi des lieux connus du grand public afin d'inviter le spectateur à porter un regard neuf sur des lieux qu’il connaît par cœur.
As-tu rencontré des difficultés pour obtenir les autorisations de prise de vue ?
Oui, mais grâce à l’aide de la Fondation de la Vocation j’ai pu avoir quelques coups de pouce fort appréciables. Le fait que la première exposition (ndlr : à l'Espace Chedid, à Issy-les-Moulineaux) avait déjà une date et un lieu programmés a également facilité les démarches.
Quel matériel et quelle technique de prise de vue as-tu choisis pour réaliser ces images ?
J’ai réalisé les prises de vues avec un boîtier Sony A7R 3 et une chambre numérique Cambo. Au bout de cette chambre était fixé un objectif Hasselblad. Ce matériel me permettait d’effectuer de grands panoramas grâce au décentrement et au large cercle optique de l’objectif Blad.
Quelles difficultés as-tu rencontrées une fois sur place ?
Les prises de vues se sont déroulées sans encombre. La seule difficulté résidait dans le fait d'obtenir une cohérence entre la photographie de l’extérieur et celle de l’intérieur. Ce fut notamment le cas pour le Musée des Arts Décoratifs, pour lequel les prises de l’intérieur et de l’extérieur ne sont pas au même niveau - le RDC est en fait surélevé de quelques mètres.
Quels sont les lieux que tu adorerais prendre en photo sur le même principe ?
J’aimerais réaliser des coupes photographiques de bâtiments liés à des institutions politiques, comme l'Assemblée Nationale ou le Sénat. Je pense que cela apporterait une profondeur supplémentaire au projet, en ouvrant des lieux de pouvoir au peuple.
Sacha Luisada : Pour que le principe de la coupe photographique puisse fonctionner, j’avais plusieurs critères de sélection imposés. En premier lieu, le bâtiment devait contenir un grand volume vide dans les trois dimensions : hauteur, largeur et longueur. Ensuite, il devait être opaque depuis l’extérieur afin que cette coupe permette justement de redonner son cœur à la ville. Enfin, j’ai choisi des lieux connus du grand public afin d'inviter le spectateur à porter un regard neuf sur des lieux qu’il connaît par cœur.
As-tu rencontré des difficultés pour obtenir les autorisations de prise de vue ?
Oui, mais grâce à l’aide de la Fondation de la Vocation j’ai pu avoir quelques coups de pouce fort appréciables. Le fait que la première exposition (ndlr : à l'Espace Chedid, à Issy-les-Moulineaux) avait déjà une date et un lieu programmés a également facilité les démarches.
Quel matériel et quelle technique de prise de vue as-tu choisis pour réaliser ces images ?
J’ai réalisé les prises de vues avec un boîtier Sony A7R 3 et une chambre numérique Cambo. Au bout de cette chambre était fixé un objectif Hasselblad. Ce matériel me permettait d’effectuer de grands panoramas grâce au décentrement et au large cercle optique de l’objectif Blad.
Quelles difficultés as-tu rencontrées une fois sur place ?
Les prises de vues se sont déroulées sans encombre. La seule difficulté résidait dans le fait d'obtenir une cohérence entre la photographie de l’extérieur et celle de l’intérieur. Ce fut notamment le cas pour le Musée des Arts Décoratifs, pour lequel les prises de l’intérieur et de l’extérieur ne sont pas au même niveau - le RDC est en fait surélevé de quelques mètres.
Quels sont les lieux que tu adorerais prendre en photo sur le même principe ?
J’aimerais réaliser des coupes photographiques de bâtiments liés à des institutions politiques, comme l'Assemblée Nationale ou le Sénat. Je pense que cela apporterait une profondeur supplémentaire au projet, en ouvrant des lieux de pouvoir au peuple.
Gare du Nord (Paris)
Musée des Arts Décoratifs (Paris)
Église Saint Augustin (Paris)
Piscine de la Butte aux Cailles (Paris)
Grand Palais Ephémère (Paris)
Sacha Luisada - © Studio 9