Compétence Photo et La Galerie Palladion se sont associés pour exposer durant plus d'un mois cinq photographes, suivis depuis plusieurs années par le magazine. Parmi eux, la photographe lyonnaise Julie de Waroquier, publiée notamment dans le numéro 20 et lauréate de La Correspondance Visuelle, exposée au Salon de la Photo 2010.
Pour les Irréelles #4, Julie de Waroquier exposera à la Galerie Palladion une sélection de ses photographies les plus récentes. Présente le 8 juin prochain pour la lecture de portfolios et le vernissage, Julie a accepté de répondre à quelques questions sur son travail.
Pour les Irréelles #4, Julie de Waroquier exposera à la Galerie Palladion une sélection de ses photographies les plus récentes. Présente le 8 juin prochain pour la lecture de portfolios et le vernissage, Julie a accepté de répondre à quelques questions sur son travail.
© Julie de Waroquier • Tous droits réservés
Tu présentes aux Irréelles de Toulouse des photographies réalisées très récemment. Ta démarche photographique a-t-elle évolué au cours de ces dernières années ? De quelle manière ? Que recherches-tu aujourd'hui ?
Je ne sais pas si ma démarche a vraiment changé, dans la mesure où j’évolue toujours plus ou moins dans le même univers onirique, surréaliste, mais elle est en tout cas de plus en plus rationalisée et assumée. Je sais mieux où je vais et pour quelles raisons. Avec mes photos, j'essaie de montrer les limites du pessimisme post-moderne, en rappelant la valeur et la profondeur de l'être humain. C'est pourquoi, par le biais du symbolisme, j'explore tout l'invisible qui constitue l'esprit et le cœur de l'homme. Ses craintes, ses désirs, ses passions. Je suis dans une démarche simplement poétique, qui interroge le monde et l'homme qui l'habite : je recherche le sens là où l'on voudrait nous montrer l'absurde ou le vide.
Qu'est-ce qui a motivé ton choix dans la sélection des photographies qui seront exposées à la galerie Palladion du 8 juin au 13 juillet prochains ?
Elles permettent de balayer de manière assez large les mondes intimes que je constitue dans mes images. J'y montre divers sentiments ou pensées qui deviennent concrets à travers autant de symboles venus leur donner sens et existence. Les personnages sont tourmentés ou apaisés par cette ex-pression, cette sortie de soi qui fait passer la réalité intérieure dans le monde extérieur. Ces passions sont plutôt sombres et l'univers d'ensemble est marqué par un certain désespoir. Mais contester le pessimisme actuel, ce n'est pas forcément photographier des papillons et des soleils. C'est, je pense, parier pour le sens présent en l'homme, dans les passions qui l'animent, et que j'explore avec ces images.
Comment perçois-tu la démarche entreprise par Compétence Photo à travers les Irréelles et qu'est ce qui t'intéresse plus particulièrement dans celle-ci ?
C'est l'occasion de rencontrer les photographes, d'aller plus loin que le simple visionnage d'images sur internet. C'est retrouver l'humanité que l'on perd parfois dans le virtuel, susciter des échanges et créer des relations. Aux Irréelles de Lyon, j'avais ainsi pu rencontrer pour la première fois certains photographes lyonnais, alors que c'est la ville dans laquelle j'habite ; je les revois à présent régulièrement. A Toulouse, je vais de la même façon sans doute rencontrer bien d'autres personnes, venues de villes différentes. C'est vraiment un bon moyen pour rassembler les photographes de divers horizons autour de leur passion commune !
Je ne sais pas si ma démarche a vraiment changé, dans la mesure où j’évolue toujours plus ou moins dans le même univers onirique, surréaliste, mais elle est en tout cas de plus en plus rationalisée et assumée. Je sais mieux où je vais et pour quelles raisons. Avec mes photos, j'essaie de montrer les limites du pessimisme post-moderne, en rappelant la valeur et la profondeur de l'être humain. C'est pourquoi, par le biais du symbolisme, j'explore tout l'invisible qui constitue l'esprit et le cœur de l'homme. Ses craintes, ses désirs, ses passions. Je suis dans une démarche simplement poétique, qui interroge le monde et l'homme qui l'habite : je recherche le sens là où l'on voudrait nous montrer l'absurde ou le vide.
Qu'est-ce qui a motivé ton choix dans la sélection des photographies qui seront exposées à la galerie Palladion du 8 juin au 13 juillet prochains ?
Elles permettent de balayer de manière assez large les mondes intimes que je constitue dans mes images. J'y montre divers sentiments ou pensées qui deviennent concrets à travers autant de symboles venus leur donner sens et existence. Les personnages sont tourmentés ou apaisés par cette ex-pression, cette sortie de soi qui fait passer la réalité intérieure dans le monde extérieur. Ces passions sont plutôt sombres et l'univers d'ensemble est marqué par un certain désespoir. Mais contester le pessimisme actuel, ce n'est pas forcément photographier des papillons et des soleils. C'est, je pense, parier pour le sens présent en l'homme, dans les passions qui l'animent, et que j'explore avec ces images.
Comment perçois-tu la démarche entreprise par Compétence Photo à travers les Irréelles et qu'est ce qui t'intéresse plus particulièrement dans celle-ci ?
C'est l'occasion de rencontrer les photographes, d'aller plus loin que le simple visionnage d'images sur internet. C'est retrouver l'humanité que l'on perd parfois dans le virtuel, susciter des échanges et créer des relations. Aux Irréelles de Lyon, j'avais ainsi pu rencontrer pour la première fois certains photographes lyonnais, alors que c'est la ville dans laquelle j'habite ; je les revois à présent régulièrement. A Toulouse, je vais de la même façon sans doute rencontrer bien d'autres personnes, venues de villes différentes. C'est vraiment un bon moyen pour rassembler les photographes de divers horizons autour de leur passion commune !
© Julie de Waroquier • Tous droits réservés
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Quelques liens de plus...
Les rencontres Irréelles #4 à Toulouse
La Galerie Palladion
Le site de Julie de Waroquier
Les quatre autres photographes exposés lors des Irréelles #4 à Toulouse
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