© Marc Lamey • Tous droits réservés
Compétence Photo et La Galerie Palladion se sont associés pour exposer durant plus d'un mois cinq photographes, suivis depuis plusieurs années par le magazine. Parmi eux, le photographe parisien Marc Lamey. Lauréat du prix Compétence Photo / Zeiss 2011 et exposé au Salon de la Photo 2011, Marc Lamey a également fait la couverture du numéro 25. Dans le numéro actuellement en kiosque, il nous dévoile sa technique de prise de vue pour réaliser ses photographies de corps immergés lors d'une séance photo organisée pour l'occasion.
Pour les Irréelles #4, Marc Lamey exposera à la Galerie Palladion une sélection de ses photographies les plus récentes. Présent le 8 juin prochain pour la lecture de portfolios et le vernissage, Marc a accepté de répondre à quelques questions sur son travail.
Pour les Irréelles #4, Marc Lamey exposera à la Galerie Palladion une sélection de ses photographies les plus récentes. Présent le 8 juin prochain pour la lecture de portfolios et le vernissage, Marc a accepté de répondre à quelques questions sur son travail.
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Quel regard portes-tu aujourd'hui sur ton travail ?
Une progression, une consistance dans les portraits et une idée assez claire de ce qui peut les différencier d'autres portraits. Plein d'idées en tête mais peu de temps pour les concrétiser, donc une avancée lente sur mes nouveaux sujets. Mon activité photographique "sérieuse" recentrée sur deux axes, les portraits et l'animalier, le reste étant de la photo "plaisir instantanée" et non des projets". Enfin, une reconnaissance de certaines de mes photos par la presse spécialisée qui non seulement fait plaisir mais donne envie de faire mieux.
C'est ta première exposition dans une galerie. Comment appréhendes-tu cette opportunité ?
Appréhension est le mot juste. Quel regard sera porté par les habitués de la galerie sur mes photos ? S'agissant d'une galerie, certains visiteurs auront-ils envie d'avoir mes photos dans leur maison ou leur bureau ? Le coté galerie m'impressionne plus que le coté exposition, car il y a presque une obligation de résultat pour récompenser l'effort mené par le galeriste.
Comment perçois-tu la démarche entreprise par Compétence Photo à travers les Irréelles et qu'est ce qui t'intéresse plus particulièrement dans celle-ci ?
C'est un vrai travail unique de promotion et d'accompagnement de photographes. C'est un travail de rencontres dans un cadre régional fort sympathique. Tout ne se passe pas à Paris certes mais encore faut-il le vouloir, et Compétence Photo le veut. Ce sont des rencontres dont je ne doute pas qu'elles soient belles et intéressantes, ce sont de bons moments autour de verres en perspective. Ça me permet aussi de revoir des personnes que j'aime bien.
Cette exposition est l'occasion pour toi de franchir le pas du statut d'amateur au statut d'auteur photographe. Est-ce important pour toi ?
C'est une question que je m'étais souvent posée, ayant acheté le livre de Joëlle Verbrugge, qui m'a aidée à franchir le pas. Mais rien ne me bousculait et je traînais un peu des pieds par appréhension des démarches en me disant que la création d'un statut ne fait pas vendre mais reste un préalable. Du coup j'ai refusé quelques demandes arrivant par des canaux internet ne pouvant vendre légalement. Un copain me disait qu'un galeriste célèbre avait dit "une bonne photo est une photo qui se vend"... Alors cela répondra peut-être à la question ultime que tout photographe se pose. Mais quoi qu'il en soit, cela m'ouvre déjà l'accès à certains concours de haut niveau ouverts seulement aux professionnels et pour lesquels je ne pouvais participer. L'inconvénient est que la pression sur la qualité du travail va inexorablement être plus forte qu'en me réfugiant sous mon statut "amateur".
Une progression, une consistance dans les portraits et une idée assez claire de ce qui peut les différencier d'autres portraits. Plein d'idées en tête mais peu de temps pour les concrétiser, donc une avancée lente sur mes nouveaux sujets. Mon activité photographique "sérieuse" recentrée sur deux axes, les portraits et l'animalier, le reste étant de la photo "plaisir instantanée" et non des projets". Enfin, une reconnaissance de certaines de mes photos par la presse spécialisée qui non seulement fait plaisir mais donne envie de faire mieux.
C'est ta première exposition dans une galerie. Comment appréhendes-tu cette opportunité ?
Appréhension est le mot juste. Quel regard sera porté par les habitués de la galerie sur mes photos ? S'agissant d'une galerie, certains visiteurs auront-ils envie d'avoir mes photos dans leur maison ou leur bureau ? Le coté galerie m'impressionne plus que le coté exposition, car il y a presque une obligation de résultat pour récompenser l'effort mené par le galeriste.
Comment perçois-tu la démarche entreprise par Compétence Photo à travers les Irréelles et qu'est ce qui t'intéresse plus particulièrement dans celle-ci ?
C'est un vrai travail unique de promotion et d'accompagnement de photographes. C'est un travail de rencontres dans un cadre régional fort sympathique. Tout ne se passe pas à Paris certes mais encore faut-il le vouloir, et Compétence Photo le veut. Ce sont des rencontres dont je ne doute pas qu'elles soient belles et intéressantes, ce sont de bons moments autour de verres en perspective. Ça me permet aussi de revoir des personnes que j'aime bien.
Cette exposition est l'occasion pour toi de franchir le pas du statut d'amateur au statut d'auteur photographe. Est-ce important pour toi ?
C'est une question que je m'étais souvent posée, ayant acheté le livre de Joëlle Verbrugge, qui m'a aidée à franchir le pas. Mais rien ne me bousculait et je traînais un peu des pieds par appréhension des démarches en me disant que la création d'un statut ne fait pas vendre mais reste un préalable. Du coup j'ai refusé quelques demandes arrivant par des canaux internet ne pouvant vendre légalement. Un copain me disait qu'un galeriste célèbre avait dit "une bonne photo est une photo qui se vend"... Alors cela répondra peut-être à la question ultime que tout photographe se pose. Mais quoi qu'il en soit, cela m'ouvre déjà l'accès à certains concours de haut niveau ouverts seulement aux professionnels et pour lesquels je ne pouvais participer. L'inconvénient est que la pression sur la qualité du travail va inexorablement être plus forte qu'en me réfugiant sous mon statut "amateur".
© Marc Lamey • Tous droits réservés
Quelques liens de plus...
Les rencontres Irréelles #4 à Toulouse
La Galerie Palladion
Le site de Marc Lamey
Les quatre autres photographes exposés lors des Irréelles #4 à Toulouse
La Galerie Palladion
Le site de Marc Lamey
Les quatre autres photographes exposés lors des Irréelles #4 à Toulouse