Nico. © Emmanuelle Brisson
A l'origine du projet, un concours de circonstances qu'Emmanuelle Brisson nous présentait récemment (lire l'article). Le 22 janvier dernier, la première séance eut lieu comme prévu et quelques heures à peine après, Emmanuelle nous dévoilait de premières images, que nous vous présentons aujourd'hui.
Si la démarche nous a immédiatement séduits, c'est avant tout pour l'expérience humaine qu'elle fait naître. D'un côté de l'objectif, comme de l'autre. Emmanuelle a préparé ce premier rendez-vous dans le stress et l'incertitude. "A vrai dire, j'ai vécu cette première séance un peu tendue... Heureuse, mais inquiète. J’ai fait le choix en dernière minute de réaliser cette série en argentique. Comme si j’avais besoin de prendre un risque supplémentaire ! (sourire) Je voulais des portraits carrés, et chaque jour je m’émerveille par le rendu Hasselblad. Alors, à événement exceptionnel, appareil d’exception ! Comme pour faire honneur à toutes ces personnes qui m’ont fait la gentillesse de venir se prêter au jeu. Tout cela dans un décor très sommaire, un studio improvisé dans une ancienne classe d’école primaire... Une drôle d’ambiance, une belle ambiance !", raconte-t-elle.
Ce type d'expérience est rarement exempt de surprises. Des bonnes comme des mauvaises. "Outre la lumière qui n’était pas tout à fait au rendez-vous, je n’ai eu que de bonnes surprises ! Du monde, des sourires, des rires, des timidités vaincues (de part et d’autre). J’ai l’impression aujourd’hui, avec le recul, que tout était quand même très improvisé... Mais je crois que c’est comme ça que j’aime photographier, avec le piquant des incertitudes. Même lors de séances avec des modèles choisis, des mises en scène réfléchies, des accessoires, je laisse toujours une part d'improvisation, de surprise. Parce que les meilleurs moments sont lorsque les modèles à leur tour s’approprient un peu la séance. Le sujet devient acteur et je ne suis plus qu’un spectateur presque invisible d’une révélation presque inconsciente."
Quant aux modèles qui ont posé ce jour-là pour Emmanuelle, ils viennent de tous horizons. "Mes premiers modèles ont été une mère et ses deux enfants, usagers du centre social. Trois inconnus, très intimidés, peut-être pas autant que moi... Alors on a discuté un peu, j'ai montré mon appareil photo, expliqué le fonctionnement, la démarche. On a choisi les lunettes, on a ri. Et puis j'ai shooté... Ensuite les amis sont arrivés ! Là pour m’encourager, poser également, et enfin un peu me détendre..."
Si la démarche nous a immédiatement séduits, c'est avant tout pour l'expérience humaine qu'elle fait naître. D'un côté de l'objectif, comme de l'autre. Emmanuelle a préparé ce premier rendez-vous dans le stress et l'incertitude. "A vrai dire, j'ai vécu cette première séance un peu tendue... Heureuse, mais inquiète. J’ai fait le choix en dernière minute de réaliser cette série en argentique. Comme si j’avais besoin de prendre un risque supplémentaire ! (sourire) Je voulais des portraits carrés, et chaque jour je m’émerveille par le rendu Hasselblad. Alors, à événement exceptionnel, appareil d’exception ! Comme pour faire honneur à toutes ces personnes qui m’ont fait la gentillesse de venir se prêter au jeu. Tout cela dans un décor très sommaire, un studio improvisé dans une ancienne classe d’école primaire... Une drôle d’ambiance, une belle ambiance !", raconte-t-elle.
Ce type d'expérience est rarement exempt de surprises. Des bonnes comme des mauvaises. "Outre la lumière qui n’était pas tout à fait au rendez-vous, je n’ai eu que de bonnes surprises ! Du monde, des sourires, des rires, des timidités vaincues (de part et d’autre). J’ai l’impression aujourd’hui, avec le recul, que tout était quand même très improvisé... Mais je crois que c’est comme ça que j’aime photographier, avec le piquant des incertitudes. Même lors de séances avec des modèles choisis, des mises en scène réfléchies, des accessoires, je laisse toujours une part d'improvisation, de surprise. Parce que les meilleurs moments sont lorsque les modèles à leur tour s’approprient un peu la séance. Le sujet devient acteur et je ne suis plus qu’un spectateur presque invisible d’une révélation presque inconsciente."
Quant aux modèles qui ont posé ce jour-là pour Emmanuelle, ils viennent de tous horizons. "Mes premiers modèles ont été une mère et ses deux enfants, usagers du centre social. Trois inconnus, très intimidés, peut-être pas autant que moi... Alors on a discuté un peu, j'ai montré mon appareil photo, expliqué le fonctionnement, la démarche. On a choisi les lunettes, on a ri. Et puis j'ai shooté... Ensuite les amis sont arrivés ! Là pour m’encourager, poser également, et enfin un peu me détendre..."
Anne et Lucie. © Emmanuelle Brisson
Morgane. © Emmanuelle Brisson
Mme Zimermann. © Emmanuelle Brisson